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Ortlieb
Les sacoches Ortlieb sont les premières sacoches étanches en tissu épais (à l’origine de la bâche de camion), avec une fermeture à enroulage (l’enroulement procure l’étanchéité), des coutures soudées (une couture traditionnelle avec du fil n’étant pas étanche, vu que l’aiguille perce le tissu) et un système de fixation pratique et stable. Les crochets se referment autour des tubes du porte-bagages, on les ouvrent en tirant sur la poignée.
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Les sacoches Ortlieb sont apparues dans les années 80 pour accompagner les cyclos tout au long de leur long voyage.
Solide et complètement étanche, ces sacoches sont utiles non seulement quand il pleut, mais aussi quand on pose ses sacoches sur un sol mouillé au bivouac. Et le poids est raisonnable (la bâche de camion utilisée à l’origine a laissé place à des tissus mieux adaptés et plus techniques).
Les sacoches Ortlieb de la série "Plus", sorties plus récemment, conservent d’avantage l’apparence d’un tissu, le toucher est texturé, la couleur mate, elles sont fabriquées en Cordura (une sorte de nylon). Une enduction PU remplace le revêtement PVC, généralement considéré comme peu écologique (notamment en raison des additifs utilisés pour le rendre souple ou améliorer sa résistance). Elles sont aussi plus légères (sans perte de résistance).
Les sacoches Ortlieb pour le voyage à vélo sont proposées avec fermeture à enroulage ou à rabat. La fermeture à enroulage est très efficace pour assurer l’étanchéité des sacoches, à tel point que les sacoches peuvent être immergées (ou laissées en vrac hors de la tente toute une nuit d’orage).
L’efficacité de la fermeture est notamment due au fait que l’enroulage est tenu par un clip de chaque côté (lui-même accroché à la bandoulière), ce qui plaque bien le tissu. On peut également fermer les clips au dessus des sacoches.
Le modèle Ortlieb à rabat est tout aussi étanche. Les sacoches à rabat se ferment comme un sac à dos, avec une jupe en dessous. L’avantage par rapport à une fermeture à enroulage est une fermeture un peu plus facile.
Il existe deux systèmes de fixation chez Ortlieb :
- le système QL1, le plus classique, soit deux crochets réglables latéralement, une dent de requin réglable également (la dent de requin est le crochet du bas, qui empêche le balancement des sacoches). Les crochets supérieurs se referment autour du tube du porte-bagages, ce qui empêche aux sacoches de se décrocher en passant dans les chaos. En tirant sur la poignée, on ouvre simultanément les deux crochets, ce qui permet de prendre la sacoche.
- Le système QL2 fonctionnet exactement de la même manière, sauf qu’il n’y a pas besoin d’outil (une clé allen) pour régler les crochets. Cela est pensé pour le cas où il serait nécessaire de changer la position des crochets souvent (utilisation de deux vélos), mais c’est rarement le cas, la plupart des cyclos règlent les crochets une fois pour toute, puis n’y touchent plus. Le rail de la dent de requin est plus grand (il fait un tour complet), ce qui est intéressant car il n’est pas toujours évident, selon les porte-bagages, de trouver une position pratique pour la dent de requin (à la fois stable et facile à enlever). Un autre avantage du système QL2 est la possibilité de monter dessus un câble antivol (optionnel).
Une astuce intéressante dans la conception des sacoches Ortlieb : les différents éléments en plastique au dos des sacoches (rails des crochets et éléments de protections) sont fixées à l’aide de vis et d’écrous, et non de rivets comme c’est le cas habituellement. Le remplacement de pièces est donc plus facile, sans outil spécifique.
Dernière version des sacoches Back-Roller Ortlieb classic avec fixation QL 2.1.
Sacoches de voyage incontournables de la marque Ortlieb. Ces sacoches arrières traversent les années sans prendre une ride, la marque Ortlieb ne change pas une équipe qui gagne. Fiabilité et robustesse sont les principales qualités des sacoches Back Roller classic. De nombreux voyageurs au long cours ne jurent que par elles. La matière et le système à enroulement permet une étanchéité à l’eau et à la poussière infaillible. Vos affaires resteront au sec et propres. La présence d’un filet à l’intérieur permet de mettre les petits effets qu’on souhaite avoir rapidement sous la main. Cette version Back Roller classic est conçue avec un revêtement PVC.
Paire de sacoches arrières étanches (volume 40 L) avec fermeture à rabat.
Les sacoches arrière Bike Paker classic sont un savant mélange des sacoches Back Roller et Sport Packer. Elles ont en effet le volume de la Back Roller et le système de fermeture à rabat de la Sport Packer. Ainsi on allie : la capacité de charges maximales pour partir en totale autonomie loin de tout et longtemps et le côté pratique du système à rabat.
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L’HISTOIRE ORTLIEB :
Comment tout a commencé...
L’Angleterre méridionale en 1981. La pluie tombe sans interruption sur l’herbe verte et tendre de ce paysage vallonné accueillant. Rien de neuf dans cette région. Au beau milieu se tient un jeune cycliste à la chevelure bouclée décoiffée avec son vélo lourdement chargé. Il paraît énervé. Les gouttes ruissellent le long de ses vêtements, de ses sacoches, de ses boucles et de son nez. Le jeune aventurier avide de voyages avait économisé en attendant fiévreusement ce “trip”. A ce lieu et en cet instant précis, sa principale préoccupation se réduit à la perspective peu réjouissante de devoir une fois de plus passer une nuit dans un sac de couchage trempé avec des fringues humides. Le jeune homme voit passer un camion. La pluie d’Angleterre méridionale ne cesse de tomber dru sur sa bâche. Son chargement reste sec et propre.
Ce qui en découlera va de soi : cet événement s’est produit avant l’invention de la sacoche étanche ORTLIEB. Par conséquent, il est facile de deviner la relation directe qui existe entre cette situation et l’invention de la sacoche ORTLIEB. Et effectivement : la tête bouclée porte le nom de Hartmut ORTLIEB et commence à l’instant même à canaliser sa frustration pour la transformer en ingéniosité créative. Il tisse l’ébauche de ce qui va lui sauver son prochain voyage pour lequel il aura économisé avec tant de peine !
Dès son retour, il bricole un sac de voyage en toile de bâche rouge sur la machine à coudre maternelle. Il en fixe le rabat à l’aide d’un morceau de sangle récupéré dans la sellerie. Il y fixe des crochets achetés dans un magasin de bricolage pour pouvoir attacher son sac capricieux après son porte-bagages. Et parce que faire du vélo permet de garder en mouvement non seulement le corps, mais aussi l’esprit, notre adolescent ne tient plus en place et produit dès à présent de nouvelles idées au quotidien qui vont lui permettre de perfectionner et de parfaire son invention. C’est ainsi que du premier sac naîtra un beau jour le second ; et petit à petit, un peu comme on chargerait un mulet, un produit en amène un autre.
C’est l’époque à laquelle la branche outdoor n’est composée que de quelques mordus qui se transmettent de la main à la main des prospectus photocopiés décrivant des idées de produits dernier cri. L’un ou l’autre tente bien d’exploiter sa propre idée farfelue et d’en faire son métier. Le jeune Hartmut, lui, passe son bac et continue à rouler en ville avec sa sacoche cousue main accrochée à la roue arrière de son vélo.
De temps en temps lui prend aussi l’envie de faire de l’escalade en Suisse franconienne, accompagné de sa sacoche pleine à craquer. Le nombre des amis et des copains qui manifestent de l’intérêt pour sa sacoche singulièrement différente ne cesse de croître. Certes, elle ne brille pas par son design, mais par ses qualités fonctionnelles. Hartmut se fait de plus en plus souvent “accrocher” : “Dis, tu m’en fabriques quelques unes ? Je suis sûr de pouvoir les vendre dans mon magasin !”. C’est ainsi que naissent à la fois la première stratégie commerciale et la première fabrication en série des sacoches. La machine à coudre déménage dans un garage au fond d’une cour intérieure.
La création de l’entreprise
A la fabrication des sacoches succède celle d’un sac de guidon. L’entreprise unipersonnelle est bientôt dépassée par la demande. Il faut trouver du renfort. On engage des membres de la famille et des amis. En 1982, est fondé la société ORTLIEB.
Le premier dépliant sur les produits présente une palette encore bien modeste : sacoches pour les roues arrière et avant, et sacs de guidon. Le premier salon a bientôt sa place dans le « plan marketing ». Armé d’une table à tapisser, ORTLIEB présente ses produits dans un recoin sombre sous un escalier roulant et y expose ses pièces uniques.
« Le bouche à oreille » : voilà la stratégie publicitaire qui porte ses fruits dans la branche des activités en plein air, dont on a encore vite fait de faire le tour. L’effet est grandiose. Mais le mauvais souvenir du sac de couchage humide ne laisse toujours pas notre inventeur actif dormir tranquille. En fait, des assemblages cousus peuvent toujours plus ou moins prendre l’eau. Des premiers essais de soudure sont entrepris afin de se pencher sur le problème. « Haute fréquence » est le mot magique. En effet, contrairement aux soudures thermiques, les rayons à haute fréquence ménagent les matériaux et leur confèrent une stabilité plus élevée. Les essais effectués sur une machine déjà mise hors service sur laquelle on avait autrefois fabriqué des étuis à lunettes, passent à la fabrication de série. Dès à présent, les sacoches ORTLIEB sont 100% étanches ! Sans imprégnation ni imperméabilisation des assemblages. La première étape déterminante vient d’être franchie.
La suivante se franchit dans la foulée : la fermeture à enroulement. Elle convainc tout d’abord par son principe simple mais efficace, utilisable sur les sacoches. Rien n’est plus facile que d’enrouler trois ou quatre fois l’ouverture du sac et de la fermer par une boucle à ouverture rapide. Le résultat n’est pas seulement imperméable, mais aussi étanche en cas d’immersion.
Malgré leur stabilité, les crochets pour sacoches achetés dans les magasins de bricolage ne répondent plus aux exigences sans cesse croissantes du fabricant et de sa clientèle. Et c’est ainsi que l’autodidacte ingénieux bricole à son premier système de fixation « Quick-Lock1 » avec dispositif de blocage automatique.
Entre temps, l’entreprise s’est agrandie et compte désormais un effectif de 20 personnes. Maman ORTLIEB, elle aussi, en fait partie et dirige la réception et le secrétariat.